Pour être un post-philosophe ?

J’avoue d’office que ma question et ma réponse sont totalement truquées en ce sens que je vais nommer des qualités particulières que je possède personnellement en partie supposée être suffisante. Il y a également des réponses pour lesquelles je me rends compte que je tire un peu vers moi la couverture. Je les laisse néanmoins car elles sont pertinentes. Je dis pourtant qu’elles pourraient être remplacées par des réponses légèrement différentes.

• Mieux vaut avoir une petite culture en philosophie conventionnelle, rien que pour éviter d’être totalement un philistin qui ignore même la terminologie d’Aristote et de tous ceux qui l'ont suivis.

• Etre au courant des discussions ordinaires sur le “free will” (libre arbitre).

• Pouvoir s’exprimer an anglais. Curieusement, je considère que la langue allemande n’ajoute rien d’obligatoire aux qualités du candidat. C’est une manière de dire que, si je pensais qu’il fallait posséder l’allemand pour être post-philosophe, j’aurais fait un effort pour l’apprendre.

• Etre connaisseur de Rilke et admirateur de Malte Laurids Brigge.

• Il faudrait surtout avoir quelques notions de base sur la physique quantique.

• Savoir un peu ce qu’est l’ADN.

• Connaître Richard Dawkins et l’athéisme.

• Il faudrait connaître assez bien la programmation d’ordinateurs et les challenges de ce qu’on appelle parfois l’intelligence artificielle.

• Il faudrait pouvoir taper correctement sur un ordinateur. Le contenu de ce que je propose pourrait difficilement être transmis par quelqu’un qui se sert uniquement du texto sur un iPad. D’ailleurs, il ne m’est jamais de ma vie arrivé de tenter une telle opération. Je reste incroyablement vieux-style !

Il y a sans doute des fautes dans mes propositions. Mais, même s’il n’y avait qu’un gramme de sérieux, sans parler de vérité, on devrait admettre que la plupart des candidats dits « intellectuels » se situent à une distance d’années-lumière.